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27 Mar

Journées du Patrimoine

Publié par Fred/  - Catégories :  #Normandie

Journées du Patrimoine

15 et 16 septembre 2012.

En ce week-end du Patrimoine, nous prenons la direction du Neubourg afin d'aller visiter le château d'Harcourt et son arboretum. Cela fait plusieurs années que je veux m'y rendre et c'est aujourd'hui l'occasion rêvée. En plus la chance nous sourit car il fait un temps magnifique.

- Château-arboretum d'Harcourt

- Château de Bonnemare

- Abbaye de Fontaine-Guérard

Un peu d'histoire pour commencer :

La tradition attribue l'origine du château d'Harcourt à Bernard le Danois, compagnon de Rollon, auquel auraient été données ces terres, peu après le traité de Saint-Clair-sur-Epte (911). Le premier seigneur d'Harcourt connu sous ce nom, Anquetil, apparaît à la fin du XIe siècle. Le château de cette époque était vraisemblablement construit sur une motte, précédée d'une basse-cour, chacune défendue par des fossés.

En 1338, peu avant le déclenchement de la guerre de Cent Ans, la châtellenie d'Harcourt est fusionnée, sur décision royale, à cinq autres (Brionne, Boisset-le-Châtel, Elbeuf, Lillebonne et Gravenchon) pour former le comté d'Harcourt.

En 1356, le comte Jean V de Harcourt est décapité à Rouen, sur ordre du roi de France, Jean le Bon, pour avoir soutenu Charles de Navarre, comte d'Evreux, allié aux Anglais. Ses biens, confisqués par le roi, sont rendus en 1358 à son fils Jean VI. En signe de réconciliation ce dernier épousera une sœur de la reine, Catherine de Bourbon.

Le château est pris par les Anglais en 1418 après trois semaines de siège et est confié au duc de Clarence, frère d'Henry V, roi d'Angleterre. Il restera sous domination anglaise (comme presque toute la Normandie) jusqu'en 1449. Il revient à Jean VII d'Harcourt en 1450, après la fin de la guerre de Cent Ans.

En 1452, à la mort de Jean VII, sa fille épouse Antoine de Vaudémont, et fait entrer le château dans la famille des ducs de Lorraine.

A la fin du XVIIe siècle, le château est complètement réaménagé : Françoise de Brancas, épouse d'Alphonse-Henri de Lorraine, "prince de Harcourt", y réside de 1694 à 1715. Cette amie de Madame de Maintenon fait entreprendre des travaux afin de rendre le château plus habitable : A l'Est, les fossés sont comblés et l'enceinte détruite pour créer une terrasse donnant sur un parterre. Toute la façade est reconstruite, les autres murs du château percés de grandes fenêtres. Le sommet du donjon est arasé pour le mettre au niveau des autres bâtiments. Des appartements sont aménagés à l'intérieur et décorés de boiseries et de parquets, un grand escalier à la française est construit pour les desservir.

A partir de la seconde moitié du XVIIIe siècle, le château d'Harcourt, n'est plus régulièrement habité. Seuls les terres et les revenus du domaine sont exploités par un régisseur. Hypothéqué par ses derniers propriétaires pendant la Révolution, il échappe à la vente comme Bien National et donc à la destruction. Il est acheté aux enchères en 1802 par un avoué parisien, Louis-Gervais Delamarre, qui s'était spécialisé depuis 1789 dans la gestion des biens des nobles émigrés.

Auteur par ailleurs d'un traité d'arboriculture, Delamarre met en pratique ses théories et implante à Harcourt un vaste domaine forestier basé essentiellement sur la culture du pin. A sa mort, en 1827, l'ensemble est légué à l'Académie d'Agriculture de France. L'arboretum est crée à partir de 1833. Les rapports des académiciens soulignent le délabrement du château, qui est classé Monument Historique en 1862. Depuis la fin des années 1960, le château a été progressivement dégagé de la végétation qui recouvrait une grande partie de l'enceinte et sa restauration s'est poursuivie jusqu'au début des années 1990.

En 1999, l'Académie d'Agriculture de France cède le château et l'arboretum au Conseil Général de l'Eure, responsable de la gestion du domaine depuis 2000. Sa première priorité a été de réparer les dégâts occasionnés par la tempête du 26 décembre 1999.

A l'origine le château d'Harcourt consistait en une simple motte entourée d'un fossé, comme beaucoup d'autres forteresses de l'époque. Au XIIe siècle, une tour carrée en pierres succède aux constructions de bois. Au XIIIe siècle, l'ancien donjon est intégré dans un château de forme polygonale.

A l'origine le château d'Harcourt consistait en une simple motte entourée d'un fossé, comme beaucoup d'autres forteresses de l'époque. Au XIIe siècle, une tour carrée en pierres succède aux constructions de bois. Au XIIIe siècle, l'ancien donjon est intégré dans un château de forme polygonale.

Bâti en hauteur d'un vallon sec rejoignant la Risle, il commandait l'accès à la plaine du Neubourg et aux voies de communications vers Rouen et Evreux.

Bâti en hauteur d'un vallon sec rejoignant la Risle, il commandait l'accès à la plaine du Neubourg et aux voies de communications vers Rouen et Evreux.

Restauré après la guerre de Cent Ans, le châtelet a été habillé de la croix de Lorraine, pour rappeler le rattachement au duché en 1452.

Restauré après la guerre de Cent Ans, le châtelet a été habillé de la croix de Lorraine, pour rappeler le rattachement au duché en 1452.

La basse-cour était protégée par une courtine ponctuée de 9 tours de flanquement rondes. Au pied de cette courtine, un profond fossé sec (il n'y a pas de rivière pour l'alimenter), ceinture l'ensemble.

La basse-cour était protégée par une courtine ponctuée de 9 tours de flanquement rondes. Au pied de cette courtine, un profond fossé sec (il n'y a pas de rivière pour l'alimenter), ceinture l'ensemble.

Au XIVe siècle, une monumentale porte fortifiée, un châtelet, est édifié pour défendre l'entrée la plus exposée. La seconde porte était défendue par une barbacane qui a disparu de nos jours.

Au XIVe siècle, une monumentale porte fortifiée, un châtelet, est édifié pour défendre l'entrée la plus exposée. La seconde porte était défendue par une barbacane qui a disparu de nos jours.

Il ne reste plus aujourd'hui de bâtiment dans la basse-cour, mais en 1750 la chapelle, le colombier et les communs s'y trouvaient encore.

Il ne reste plus aujourd'hui de bâtiment dans la basse-cour, mais en 1750 la chapelle, le colombier et les communs s'y trouvaient encore.

Le mur d'enceinte et ses tours de flanquement.

Le mur d'enceinte et ses tours de flanquement.

Les fossés secs

Les fossés secs

Le donjon, vestige du castrum d'Harcourt, témoigne de la position forte du domaine d'Harcourt au XIIe siècle

Le donjon, vestige du castrum d'Harcourt, témoigne de la position forte du domaine d'Harcourt au XIIe siècle

La façade du XVIIe ouvre sur la haute-cour et sur le grand parterre. Je n'ai pas pu faire mieux, sachant que j'étais à contre-jour pour prendre la photo.

La façade du XVIIe ouvre sur la haute-cour et sur le grand parterre. Je n'ai pas pu faire mieux, sachant que j'étais à contre-jour pour prendre la photo.

Le châtelet vu de côté

Le châtelet vu de côté

Le corps de logis

Le corps de logis

Arbre barbapapa... Sophie l'a surnommé ainsi à cause de l'odeur qui se dégage de son écorce (!?). Je n'ai pas retenu le véritable nom de cet arbre.

Arbre barbapapa... Sophie l'a surnommé ainsi à cause de l'odeur qui se dégage de son écorce (!?). Je n'ai pas retenu le véritable nom de cet arbre.

Thuya géant. Le domaine d'Harcourt possède l'un des plus anciens arboretums de France (début XIXe).

Thuya géant. Le domaine d'Harcourt possède l'un des plus anciens arboretums de France (début XIXe).

Cèdres du Liban à l'entrée du parc

Cèdres du Liban à l'entrée du parc

Le lendemain, fini les "longs trajets", nous restons près de notre base pour visiter le château de Bonnemare à Radepont, d'ordinaire fermé au public, ainsi que l'abbaye de Fontaine-Guérard. Elle se trouve sur la même commune, à quelques kilomètres seulement et c'est une bonne occasion d'y retourner.

En milieu d'après-midi, nous arrivons devant le châtelet du château de Radepont.

En milieu d'après-midi, nous arrivons devant le châtelet du château de Radepont.

Anciennes écuries et étables

Anciennes écuries et étables

A gauche, le bâtiment abrite un pressoir daté de 1668 ainsi qu'une meule en bois. Au fond, se trouvait la boulangerie, aujourd'hui transformée en chambre d'hôtes.

A gauche, le bâtiment abrite un pressoir daté de 1668 ainsi qu'une meule en bois. Au fond, se trouvait la boulangerie, aujourd'hui transformée en chambre d'hôtes.

Le four à pain.

Le four à pain.

Le châtelet d'entrée.

Le châtelet d'entrée.

Le château de Bonnemare a été édifié en 1570 par un Conseiller au Parlement de Rouen, sur l'emplacement d'un manoir où aurait vécu Raoul de Bonnemare, héros du lai des Deux-Amants, écrit par Marie de France (poétesse du XIIe). Ce lai a donné son nom à la colline située au confluent de la Seine et de l’Andelle : « La Côte des Deux Amants »  située sur la commune de Pîtres.

Le château de Bonnemare a été édifié en 1570 par un Conseiller au Parlement de Rouen, sur l'emplacement d'un manoir où aurait vécu Raoul de Bonnemare, héros du lai des Deux-Amants, écrit par Marie de France (poétesse du XIIe). Ce lai a donné son nom à la colline située au confluent de la Seine et de l’Andelle : « La Côte des Deux Amants » située sur la commune de Pîtres.

LAI DES DEUX AMANTS.

Jadis dans la Normandie il arriva une aventure bien connue de deux jeunes gens qui s'aimaient d'amour tendre, et qui moururent des suites de leur passion. Les Bretons en ont fait un Lai, nommé le Lai des Deux Amants.

Dans la Neustrie que nous appelions aujourd'hui la Normandie, est une grande et haute montagne où sont déposés les restes de ces tendres victimes. Près cette montagne le roi des Pistréiens fit élever la capitale de ses états, et lui donna le nom de Pîtres. Cette ville existe encore de nos jours ; on y remarque le château, des maisons particulières, et la contrée est nommée la Vallée de Pîtres.

Le roi avait une très-belle fille dont l'heureux caractère et les qualités aimables l'avaient consolé de la perte d'une épouse chérie. Sa fille croissait en âge comme en beauté ; les gens de sa maison et ses sujets murmuraient de ce qu'il ne songeait pas à la marier. Le roi fut instruit des plaintes de son peuple et malgré le chagrin qu'il ressentait de se séparer d'une personne aussi chère, pour ne mécontenter aucun des nombreux prétendants à la main de sa fille, il fit proclamer dans ses états que celui qui, sans se reposer, porterait la princesse sur le sommet de la montagne, deviendrait son gendre. Dès que cette nouvelle fut répandue, il se rendit de tous côtés une foule de jeunes gens qui essayèrent en vain de remplir la condition imposée, mais inutilement. Les uns allaient au quart du chemin, les autres à la moitié ; enfin, rebutés de l'inutilité de la tentative, ils retournèrent tous chez eux. En sorte que la difficulté de l'entreprise fut cause que personne ne demanda la belle demoiselle.

Dans le pays était un jeune homme, fils d'un comte, beau, bien fait et vaillant. Il résolut de tenter l'aventure et d'obtenir la main de la fille du prince. Ses biens étant situés dans le voisinage de la Vallée de Pîtres, il venait souvent à la cour du roi, y séjournait même ; ayant vu la jeune personne, il ne tarda pas à l'aimer et à devenir éperdument amoureux. Il pria souvent cette belle de vouloir bien répondre à ses sentiments. L'amitié que portait le roi au jeune comte, sa valeur, sa courtoisie, décidèrent la demoiselle en sa faveur. Tous deux renfermaient avec soin leur amour, et le dérobaient à tous les yeux. Leur souffrance s'accroissait chaque jour, lorsque le comte envisageant l'excès de ses maux, ne voulant rien hâter pour ne pas se perdre, vint trouver sa belle et lui dit : Si vous m'aimez, tendre amie, suivez mes pas, allons dans une autre contrée; si je vous demande à votre père, connaissant l'amitié qu'il a pour vous, j'obtiendrai un refus ou bien iI exigera que je vous porte au sommet du mont.

Cher amant, je n'ignore pas que vous n'aurez jamais assez de force pour me porter à l'endroit désigné. Mais, si je vous accompagne dans votre fuite, pensez, je vous prie, au chagrin et au désespoir de mon père, qui en mourrait de chagrin. Certes, je l'aime trop pour vouloir empoisonner ses dernières années. Cherchez un autre moyen, celui-ci ne peut me convenir. Écoutez, j'ai une parente fort riche à Salerne. Pendant plus de trente ans qu'elle a demeuré dans cette ville, elle a étudié et pratiqué la médecine, science dans laquelle elle est fort habile. Elle connaît à fond les vertus et les propriétés des herbes et des racines ; vous vous rendrez près d'elle avec mes lettres ; vous lui expliquerez le sujet de votre voyage. Ma tante vous fournira des conseils et des remèdes. Elle vous donnera des potions et des liqueurs qui en réconfortant, doubleront vos forces et votre courage. Sitôt que vous serez de retour, vous me demanderez à mon père ; je sais qu'il ne manquera pas de vous répéter les conditions qu'il a mises pour m'obtenir, et qui sont de me porter sur le haut de la montagne sans se reposer.

Le comte enchanté du conseil, remercie sa belle et prend congé d'elle pour le mettre à exécution. Il retourne dans ses états, fait ses préparatifs et part. Il emmène avec lui une grande suite, composée de plusieurs de ses amis, puis des chevaux de luxe et des bagages. Sitôt son arrivée à Salerne, il se rend chez la tante de son amie, et lui remet les lettres de sa nièce. Après les avoir lues et s'être enquise de l'objet de son voyage, la vieille fait prendre au jeune homme des remèdes réconfortants, et avant son départ, elle lui remet une liqueur qui dissipe la fatigue à l'instant qu'on l'a prise, et qui rafraîchit le corps, les veines, les os. Dès qu'il a reçu ce précieux breuvage, le comte tout joyeux se remet en route, arrive chez lui, et ne tarde pas à se rendre auprès du roi pour lui faire la demande de sa fille, et lui offrir de la porter à l'endroit convenu. Le roi le reçut fort bien; mais il pensa que le comte faisait une folie, qu'il était beaucoup trop jeune, qu'il échouerait sans doute dans une entreprise où tant de forts et vaillants hommes n'avaient pas réussi.

Le jour est pris où notre amoureux doit tenter l'aventure; chacune des deux parties invite ses amis et ses hommes à venir en voir l'issue. La curiosité en avait amené de tous les côtés. La jeune personne s'était soumise à un jeûne sévère, pour alléger son amant. Enfin, au jour convenu, le comte arrive le premier au rendez-vous, et ne manqua pas d'apporter avec lui la précieuse liqueur. La foule était rassemblée dans la prairie devant la Seine. Le roi vient suivi de sa fille, qui n'avait qu'une seule chemise pour vêtement. Le comte la prend aussitôt entre ses bras, et lui remet le vase qui contenait la liqueur dont il croit pouvoir se passer. Il avait d'autant plus de tort qu'il monta avec rapidité la moitié de la montagne. La joie qu'il ressentait lui avait fait oublier le remède dont il devoit faire usage. La demoiselle observant que son amant faiblissait et ralentissait le pas, lui dit : Mon ami, vous êtes las, buvez, je vous prie, le breuvage vous rendra tout votre courage.

Non, ma belle, je me sens encore plein de vigueur, et pour toute chose au monde, je ne m'arrêterais pas. En buvant je serais forcé de ralentir ma marche. Tout ce peuple se mettrait à crier, à m'étourdir de ses huées; ces cris me troubleraient et je ne pourrais peut-être pas continuer ma route. En arrivant aux deux tiers de la course, le comte faiblissait encore davantage, la jeune fille le prie à plusieurs reprises d'avaler la liqueur. Il ne veut rien en faire, il s'anime en voyant le but de la carrière ; mais il y touchait lorsqu'il tomba épuisé de fatigue. La demoiselle pensant que son amant se trouvait mal, se mit à genoux pour lui faire prendre la liqueur qui devoit lui rendre les forces. Il était trop tard , le malheureux avoit rendu le dernier soupir. Elle pousse un cri, répand des larmes, et jette loin d'elle la bouteille qui contenait le remède. Depuis ce temps les herbes qui en ont été arrosées, sont devenues célèbres par les guérisons qu'elles ont faites.

La princesse au désespoir se jette sur le corps de son ami, elle le serre dans ses bras, lui baise les yeux et la bouche, enfin la douleur la fait tomber à côté de son amant. Ainsi mourut une jeune demoiselle qui tout-à-la-fois étoit vertueuse, belle et bonne. Le roi et toute l'assemblée ne voyant point reparaître les deux amants, prennent le parti de gravir la montagne. Témoin de cet horrible spectacle, le roi perd l'usage de ses sens et ne les recouvre que pour plaindre son malheureux sort, exhaler son chagrin, qui fut partagé par tout le peuple. Trois jours après l'évènement on fit construire un cercueil de marbre, où turent renfermés les corps des jeunes gens. D'après les conseils de plusieurs personnes, ils furent déposés sur le haut de la montagne. Le peuple ne se sépara qu'après cette triste cérémonie.

Depuis celte malheureuse aventure, le lieu où elle se passa fut nommé le Mont des Deux Amants. Ainsi que j'en ai prévenu, les Bretons ont fait un Lai de cette histoire.

Marie de France.

Tilleul du XVIe siècle. Cautérisé et haubanné, cet arbre est un dur à cuire !

Tilleul du XVIe siècle. Cautérisé et haubanné, cet arbre est un dur à cuire !

Le château de profil. On ne visitera pas les intérieurs parce que c'était payant. Question de principe... Avec le recul, c'était un peu idiot, mais bon, ça c'est passé comme ça.

Le château de profil. On ne visitera pas les intérieurs parce que c'était payant. Question de principe... Avec le recul, c'était un peu idiot, mais bon, ça c'est passé comme ça.

La chapelle

La chapelle

Façade sud vue des jardins, aujourd'hui réduits à l'état de pelouse. C'est moins d'entretien, encore qu'il faut penser à tondre.

Façade sud vue des jardins, aujourd'hui réduits à l'état de pelouse. C'est moins d'entretien, encore qu'il faut penser à tondre.

L'abbaye de Fontaine-Guérard est une abbaye cistercienne féminine située à Radepont. Face à l'entrée, se trouve une source appelée "Fontaine-qui-guérit". Elle serait à l'origine de la construction et du nom de l'abbaye.

L'abbaye de Fontaine-Guérard est une abbaye cistercienne féminine située à Radepont. Face à l'entrée, se trouve une source appelée "Fontaine-qui-guérit". Elle serait à l'origine de la construction et du nom de l'abbaye.

L'église abbatiale. Vers 1135, Amaury Ier de Meulan fonde ici un prieuré. En 1207, les moniales s'affilient à l'ordre de Cîteaux. Saint-Louis érigera le prieuré en abbaye.

L'église abbatiale. Vers 1135, Amaury Ier de Meulan fonde ici un prieuré. En 1207, les moniales s'affilient à l'ordre de Cîteaux. Saint-Louis érigera le prieuré en abbaye.

La chapelle Saint-Michel a succédé à la chapelle primitive, conservée après la fondation de l’église abbatiale. Le cellier, daté de 1135, a été construit lors de l’installation du prieuré. Il a été conservé au moment de la construction de l’abbaye. Sous la chapelle, on pénètre dans le cellier, vaste salle rectangulaire qui donne sur une étroite galerie voûtée qui s’insinue profondément sous la colline. Les quatorze alvéoles creusées de chaque côté étaient destinées à entreposer le vin.

La chapelle Saint-Michel a succédé à la chapelle primitive, conservée après la fondation de l’église abbatiale. Le cellier, daté de 1135, a été construit lors de l’installation du prieuré. Il a été conservé au moment de la construction de l’abbaye. Sous la chapelle, on pénètre dans le cellier, vaste salle rectangulaire qui donne sur une étroite galerie voûtée qui s’insinue profondément sous la colline. Les quatorze alvéoles creusées de chaque côté étaient destinées à entreposer le vin.

La salle capitulaire ouvrait autrefois sur le cloître.

La salle capitulaire ouvrait autrefois sur le cloître.

Le dortoir des moniales

Le dortoir des moniales

Le scriptorium

Le scriptorium

En 1789, les bâtiments furent vendus comme biens nationaux. L'abbaye servit de carrière pour la construction de la première filature de Fontaine-Guérard

En 1789, les bâtiments furent vendus comme biens nationaux. L'abbaye servit de carrière pour la construction de la première filature de Fontaine-Guérard

En 1937, le domaine abbatial est vendu à l'Armée du Salut... Qui cherche à le revendre actuellement. Avis aux amateurs de vieilles pierres !

En 1937, le domaine abbatial est vendu à l'Armée du Salut... Qui cherche à le revendre actuellement. Avis aux amateurs de vieilles pierres !

L'abbaye de Fontaine-Guérard

L'abbaye de Fontaine-Guérard

L'Andelle coule paresseusement vers la Seine.

L'Andelle coule paresseusement vers la Seine.

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